Voici l’interview d’Alice Maze, une actrice X très très coquine. Mais aussi, un amour de femme !
Alors, raconte moi ton parcours, d’où viens-tu, où habites-tu ?
Je m’appelle Alice Maze, je vis en Belgique, je suis dans le porno depuis 3 ans. Le sexe est une réelle passion et je fais avant tout ce métier par plaisir. Je suis arrivée dans le porno un peu par hasard via une connaissance qui créait sa production. Un jour il m’a proposé de faire une vidéo et je me suis dit « pourquoi pas? ». J’y ai immédiatement pris goût et, de fil en aiguille, j’ai commencé à contacter d’autres producteurs, à l’époque Jacquie et Michel. Les choses se sont enchaînées d’elles-mêmes. Par la suite, j’ai eu la chance de croiser la route de Pierre Woodman. Pierre a été très prévenant et ce tournage m’a donné beaucoup de visibilité. De contacts en contacts, de tournages en tournages, me voici aujourd’hui, toujours avec le même plaisir et le même enthousiasme.
Dis-nous une expression qui te correspond bien ?
« Carpe Diem » ou encore « vis tes rêves et ne rêve pas ta vie »
Quel sport fais-tu ?
Le sexe c’est du sport non ? C’est très sérieux, grâce au porno (et non pour le porno), j’ai perdu plus de 20 kg en 2 ans. Je fais aussi de la danse et du cardio. Quel est le quotidien de tes journées ? Je n’ai pas de journée-type et c’est ce qui est grisant dans ce métier. Je vis à du 200 à l’heure. Il m’est arrivé de me lever à Prague, travailler la journée à Paris et de dormir à Londres. Actrice X c’est beaucoup de déplacements, les avions, les trains, parfois les bateaux aussi (quand par exemple je vais dans le sud de l’Angleterre). On est souvent dans de beaux hôtels, des endroits sympas. Mais être actrice X c’est un vrai métier qui exige de la rigueur et je souhaite profiter de la possibilité que tu m’offres pour le souligner. Actrice peu importe le domaine c’est un art avant tout. Lorsque je suis en tournage, j’adopte une hygiène de vie très stricte: ne pas manger (obligatoire pour les scènes anales), être bien reposée, être mentalement et surtout physiquement préparée. Les efforts sont quotidiens comme par exemple, pour la nourriture ou simplement pour s’entraîner à tenir certaines positions très athlétiques. Et puis il y a les tests ist, le choix des lingeries, des chaussures, du maquillage,… C’est extrêmement important pour délivrer de la qualité. C’est une question de respect, d’abord pour le producteur, pour les autres acteurs/actrices, mais aussi pour tous les fans qui me soutiennent et achètent mes films. J’aime ce que je fais et je le fais à fond. Je veux partager ma passion et mon plaisir avec mes fans à travers l’écran. Lorsque je suis en journée off, j’ai aussi un autre « job »et je m’occupe de ma vie privée que je préfère garder secrète… Alice a aussi des moments au calme chez elle !
Qu’est-ce que tu adores dans le fait de faire de belles photos de toi ?
Je préfère le live et les tournages pour tout te dire… je ne suis pas très « photo » mais je me prête au jeu. Et il est vrai que quand j’ai un bon photographe devant moi, et que je suis bien guidée, le résultat est parfois étonnant. Je suis souvent surprise que ça me mette autant en valeur. J’aime être coquine et sexy. Mais le côté « figé » d’une photo est pour moi moins vivant. Question de goûts
Qu’est ce qui t’a fait démarrer sur Mym et sur Twitter ?
Pour ton info, à ce jour je n’ai aucune plate-forme mais je prépare une petite surprise pour bientôt… Ce sujet est en préparation et devrait plaire à mes fans. J’ai commencé sur Twitter presqu’en même temps que mon 1er shooting. C’est une très une belle vitrine et un bon moyen d’informer mes fans qui peuvent suivre ce que je fais, où je vais, me soutenir et échanger aussi avec moi. Je suis très reconnaissante envers mes followers et je profite de cette tribune (que tu as la gentillesse de me proposer) pour les remercier.
Qu’est ce que tu aimes dans le fait de te montrer ?
Je suis très exhib, j’adore savoir que derrière un écran, des personnes me regardent, me désirent. D’ailleurs, j’aime aussi regarder mes scènes, je ne me reconnais pas toujours. Parfois je me dis: « c’est qui cette dingue? »(rires) Quand je suis dans une scène, je la vis à fond, je ne sais pas mentir à l’écran, tout comme dans la vie d’ailleurs, je suis quelqu’un d’authentique et je pense que c’est ça aussi qui donne envie aux gens de me voir. J’aime jouir, rencontrer des acteurs qui me font atteindre l’orgasme. C’est arrivé assez souvent, j’ai eu la chance de rencontrer pas mal de partenaires assez doués !
C’est un des points particulièrement intéressant dans le porn, enfin pour moi: les voyages et les rencontres. En parcourant différents pays, ça me permet de croiser la route, et parfois garder contact, avec des personnes qui partagent la même passion que moi et que je n’aurais pas rencontré en restant dans ma région. J’aime les personnes engagées dans ce qu’elles font. Toutes celles que j’ai rencontrées jusqu’ici sont très respectueuses et m’ont aussi permis de m’améliorer. Bien sûr, certains ne sont pas toujours fiables (c’est un des gros problèmes dans l’industrie pour adultes), mais malgré tout, derrière chaque acteur, actrice, producteur, etc.. il y a avant tout un cœur qui bat autour du porno et une communauté qui vit de ce métier qui, pour la plupart est une passion et j’ose le dire, une forme d’art également.
Pourquoi ton surnom ? Mon nom de scène ?
« Alice » pour Alice au pays des merveilles, qui est un livre que j’aime particulièrement et qui est aussi le prénom d’une personne très proche. Et « Maze » car cela veut dire labyrinthe en anglais et que j’aime la symbolique, que je suis « masochiste », une vraie de vrai, donc pour le jeu de mot et aussi l’abréviation de « amazing » 😉 Mélangez-tout ça et vous en savez déjà pas mal sur moi.
Quelles activités fais-tu ?
Du sexe essentiellement (et aussi du jardinage). Je suis toujours curieuse de découvrir de nouvelles choses, j’aime les challenges, explorer de nouvelles voies. Je ne voudrais pas que l’on fasse des raccourcis, mais j’aime le hard, l’extrême et je viens aussi du milieu BDSM. Il ne s’agit pas là de sexe mais de vraies pratiques, basées sur une relation de confiance, qui se déroulent dans des donjons, avec un protocole. On ne joue pas n’importe comment ni avec n’importe qui. C’est difficilement conciliable avec le porn, car à nouveau, quand je joue, je joue vrai, j’aime le fouet, les jeux d’impact et cette alliance de plaisir-douleur qui conduit à l’orgasme. Il ne s’agit pas de frapper pour frapper. Ce n’est pas de la violence, ni de l’auto-destruction, mais une relation entre le play partner et la soumise. Bien évidemment, cela laisse des marques. Donc en général, je suis « out » pour les tournages pendant 2-3 semaines ! Mon grand rêve serait de faire Kink.
On te reconnaît dans la rue ? Si oui, on te dit quoi ?
Parfois j’ai le sentiment, au détour d’un regard, qu’on me reconnaît mais les gens n’osent pas m’aborder. Par contre, dans des salons, il m’arrive d’être reconnue, bien entendu. En général, on me demande une photo ou pour poser avec moi. J’aime ce contact avec les gens, c’est très plaisant. Surtout quand c’est Madame qui photographie Monsieur avec sa pornstar préférée (rires) Comment tu te vois dans 5 ans ? Je vis chaque jour comme si c’était le dernier et je ne veux pas avoir de regrets. La vie est trop courte. En tout cas, une chose est sûre, je pense que comme Obélix, je suis tombée dans la marmite et je ne me vois pas décrocher du porno de sitôt. Il y a tant de moyens de se réinventer. Tant qu’il y aura des gens pour apprécier mon travail, je continuerai à tourner et à vivre ma passion à fond.
Raconte-nous une anecdote croustillante.
J’étais à Prague, occupée à finir une scène pro et j’avais un vol retour que je ne pouvais pas rater (un engagement familial hyper important le lendemain matin). La fin de la scène a pris plus de temps que prévu et mon taxi a commencé à m’appeler en insistant. Il me restait 1h30 pour terminer la scène, me laver, traverser Prague et prendre mon vol (alors que j’étais supposée être à l’aéroport 1h30 avant le décollage). Quand la scène s’est terminée, il n’y avait plus le temps de prendre de douche, il fallait que je tente le tout pour le tout pour avoir mon avion. J’ai sauté dans mes vêtements et j’ai embarqué dans mon taxi, le tout avec le corps et les cheveux encore remplis de sperme et de pisse. On a traversé tout Prague à toute vitesse. Une fois arrivée à l’aéroport, sans me poser de questions, j’ai traversé les contrôles, toujours avec du sperme et de la pisse plein les cheveux. Finalement, j’ai eu l’avion. Je pense que mon voisin de siège était un peu « surpris » (rires). Et le résultat de la vidéo est génial (rires).
Quels sont tes projets que tu veux divulguer ?
Je n’aime pas trop parler de mes projets futurs, mais je peux dire que je vais continuer à vous surprendre et que je suis assez occupée d’ici la fin de l’année: Budapest, Rome, Prague, Londres, vous en savez déjà beaucoup trop (rires)
S’il te restait 24 heures à vivre, tu ferais quoi ?
Je ne m’arrêterais plus de baiser et je profiterais à fond de mes proches en leur disant que je les aime et que la vie se doit d’être vécue sans reporter à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui. Bon et sinon un mega gangbang ça me va aussi (rires).
As tu un message à faire passer ?
Que le porno ça peut aussi être épanouissant. J’aimerais casser cette image de femmes qui sont obligées de faire ça pour une raison ou l’autre. Non, il y a aussi des femmes qui font ce choix, tout simplement parce qu’elles aiment ça. Personnellement, je n’ai jamais rencontré de problèmes, j’ai pleine conscience de ce que je fais, je sais pourquoi je le fais et j’en suis fière. Le porno c’est aussi là pour faire rêver, pour vivre des fantasmes et j’ai beaucoup de respect pour tout le travail qu’il y a derrière la caméra. S’il y a des producteurs qui lisent cette interview, je suis ouverte à vos propositions. Donc à bon entendeur…
Une dernière particularité te concernant ?
Avec Alice, il n’y a pas de limites si ce n’est d’être testé au niveau des IST. J’ai un brin de folie qui me caractérise mais je ne joue pas avec ma santé.. Et pour ceux qui me connaissent, on peut dire que quand je prends mon pied, j’ai une manière bien à moi de l’exprimer.. Mes cris sont disons très sonores, drôles et lyriques 😉
J’espère que Interview d’Alice Maze vous a plu !
Si vous voulez lire l’interview d’une sublime prof, c’est par là !