La motarde en cuir 2

La motarde en cuir 2

La motarde en cuir 2

Si vous voulez (re)lire la première partie, c’est par ici :

J’ai opté pour dormir nu dans sa chambre. J’espère qu’elle n‘y verra rien de mauvais. Alors que je suis dans les bras de Morphée, je suis réveillé par le grincement de la porte de l’entrée. Après plusieurs secondes, c’est celle de la chambre qui s’ouvre doucement.

— Adriano ? C’est moi, me chuchote-t-elle. Je prends une douche et j’arrive.

Je l’entends pénétrer dans la salle de bain puis l’eau se met à couler. Mon regard atterrit sur la fenêtre, les premiers rayons du soleil font leurs apparitions. Je me retourne sur le dos, inspirant un grand coup. Quelques instants après, une ombre franchit le seuil, Lina ! Me voyant cligner les yeux, elle s’approche sans faire attention au bruit qu’elle fait, et se glisse sous les draps. Ses pieds mouillés, me font du bien et rafraîchissent mon corps.

— Il est quelle heure ? lui demandé-je.

— Il est encore tôt. Rendors-toi, murmure-t-elle.

Après ces quelques mots, elle se blottit contre moi, et pose sa tête sur ma poitrine. Je lui demande de la lever pour enrouler mon bras sous elle. Son souffle chaud parcourt mon torse. Je n’ai soudain plus envie de dormir. Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu ce genre de câlins, celui où on se sent aimé, désiré. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, alors je profite du moment présent.

Je respire à pleins poumons et relâche la pression en expirant. Je lui caresse l’épaule du bout des doigts, elle semble aimer, je continue de l’effleurer, de faire des cercles sur sa peau douce.

Mon cœur s’emballe, je me sens comme hypnotisé par l’excitation que je ressens dans chaque cellule de mon corps. La respiration de Lina ralentit tandis que sa main se pose sur ma poitrine pour la caresser.

Je ressers mon étreinte et je laisse courir mon index et mon pouce délicatement sur sa peau douce. Elle hausse les épaules et gémit un peu.

— J’adore ce que tu me fais dans le dos ! me souffle-t-elle en me regardant droit dans les yeux.

Je lui souris avec une certaine douceur. Mes doigts remontent le long de sa colonne pour arriver à son cou, sa nuque et continuent de glisser sur elle, ce qui la fait frissonner.

– Ah, j’adore, me murmure-t-elle. Continue !

La douceur et la chaleur de son épiderme me font continuer, il n’y a aucune imperfection.

Sans que je m’y attende, elle place une jambe entre les miennes, rapprochant son corps de plus près. Elle a la tête tout près de mon épaule, l’effleurant avec ses lèvres. Son souffle continue de caresser ma peau, me faisant hérisser les poils.

La lumière du jour est encore faible, mais je vois sa nuisette de satin, noir qui me fait un effet d’enfer.

Mes yeux descendent et aperçoivent malgré moi sa poitrine. Je la vois qui me fixe avec un sourire narquois, comme si une maman avait vu son enfant faire une bêtise.

Ma main s’immisce dans son dos, sous sa chemise fluide. Je regarde sa réaction à ma tentative, et je vois un sourcil relevé de surprise. Je continue à l’effleurer allant jusqu’à ses reins. Elle se colle un peu plus à moi, ses lèvres proches de mon cou, son souffle électrisant mon corps d’un frisson.

Je n’arrive pas à réaliser que je puisse être dans le lit d’une si belle femme. Je respire un grand et je me tourne sur le côté pour lui faire face sans cesser de la cajoler.

Je vois qu’elle se mordille ses lèvres. Elle a sûrement envie de m’embrasser, ou que je l’embrasse. Elle me fait languir.

Elle pose sa main sur ma hanche, et me tire à elle. Mon sexe touche sa jambe, en semi-érection. Ma tête est très proche, je sais que je peux plus jouer à ‘presque’ l’embrasser.

Elle s’approche assez vite, et ses lèvres entrent en contact avec les miennes. Je sens sa langue s’entremêler avec la mienne, échangeant nos salives. C’est à mon tour de la faire venir vers moi avec aplomb. Sans que je m’en aperçoive, elle se retrouve au-dessus de moi. Mes bras le long du corps, mes doigts brûlent d’envie de toucher ses jambes. Elle se penche sur moi, m’embrasse, pendant que ses cheveux me tombent sur le visage. Nos lèvres se décollent, et sa main attrape quelque chose sur la table de nuit.

— Ferme les yeux Adriano, me dit-elle à demi-mot.

Je m’exécute en gonflant mes poumons, excité de savoir ce qu’elle prévoit de faire. Tout en expulsant l’air de mes alvéoles, je ressens une sensation légère atteindre ma peau. Ça fait presque des chatouilles, mais c’est très plaisant. Une douceur extrême court sur ma poitrine. Il s’agit d’une plume. Mais spécialement conçue pour des caresses sexuelles. Elle continue le parcours, sur mon cou, mon torse ce qui fait dresser mon sexe. Elle se laisse tomber délicatement pour m’embrasser. Tout d’un coup, un bruit sourd retentit de plus en plus fort. Son téléphone. Elle souffle. Elle s’assied au bord du lit.

— Je dois répondre Adriano.

Restant allongé, je me pince les lèvres, forcé d’accepter.

— Oui ? répond-elle Oui…. Bien Monsieur, je serais là.

Elle raccroche, se lève rapidement, enfile un jean puis une chemise. Elle se retourne enfin vers moi.

— Je… Je dois encore partir. Je suis navrée. Tu peux rester si tu veux, ou rentrer chez toi.

En ne montrant pas que je suis un peu déçu, je lui souris.

— D’accord. Je vais rester si tu veux bien.

Elle me fait un clin d’œil coquin.

— Fais ce que tu veux et pas de gêne avec moi. Tu es ici chez toi !

J’acquiesce avec un gros sourire, avant de m’enrouler complètement dans les draps. Elle s’approche à genoux sur le lit pour chercher mes lèvres qu’elle embrasse délicatement avant de disparaître dans la salle de bains.

Je me sens stupide, nu dans un lit qui n’est pas le mien, frustré même. Mais je ferme les yeux en gardant en mémoire la sensation de la plume sur mon corps. Et je quitte ce monde réel pour retomber dans les bras de Morphée.

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